jeudi 17 juillet 2008

Vacances

Voilà déjà quelques jours que la fréquentation du net diminue. C'est certain. les vacances sont là, et pour moi aussi. Retour début août, même si d'ici là un message rapide n'est pas improbable.

Pour vous occupez utilement d'ici là, voici quelques liens vers des actualités paysagères à lire et découvrir.

http://horizonpaysage.org/modules/news/article.php?storyid=171

Vous connaissez sans doute les célèbres cartes sardes. Voici un livre présenté sur le sujet, et même plus, sur le site de l'archéogéographie : Cadastre et territoire

Et dans un peu mois d'un mois aura lieu le 31° festival international de géographie à Tunis, du 12 au 15 août.

Dimanche dernier s'est achevée l'Armada 2008. La mise en scène du paysage de la vallée de la Seine avec les grands voiliers qui descendent le cours du fleuve était un moment de grande émotion et grand spectacle. Vous trouverez de multiple photos sur le web, dont ce très beau NB de Barbarette.

A bientôt

vendredi 11 juillet 2008

Comble du cynisme social

Ce matin, sur France Inter, un "spécialiste de la bourse" (comprendre un représentant des investisseurs) commente la baisse du CAC40.
La baisse du pouvoir d'achat des ménages en serait la cause. En fait, ce sont les actions de la grande distribution et des fabricants des produits de consommation courante qui baissent et entrainent la chute du CAC. Les sociétés Danone, Carrefour et quelques autres perdent des points car nous achetons moins leurs produits faute d'argent disponible.
Les prix de l'action baissant, "heureusement", les gros investisseurs vont en profiter pour acheter et le prix remontera donc d'ici quelques temps.

Une belle façon, claire et cynique, de nous expliquer que les pauvres devenant plus pauvres, les plus riches qui ont les moyens d'investir pourront devenir plus riche grâce à la Bourse.

Nous vivons décidément une époque formidable !

jeudi 10 juillet 2008

Antifer - Du gaz dans l'eau

Le site d'Antifer est déjà très fortement perturbé par le terminal pétrolier, certes !
Du plateau, on voit peu le pied de falaise !
Alors, poursuivons la dégradation de ce qui est déjà abimé. Tel semble être le raisonnement de Gaz de Normandie en déclarant poursuivre les études et travaux du terminal méthanier.
Il faut noter que la consultation publique possédait tout de la mascarade. Le débat public a montré l'opposition des populations, et d'une majorité des élus, à ce projet.
Comme de nombreux optimistes, je pensais que le débat public était un lieu de démocratie. Il apparait qu'il n'en est rien.
Le projet sera consommateur d'espace, pourvoyeur de nuisances locales, génèrera des travaux induits nombreux car les gazoducs doivent suivre, et ne sera pas vraiment créateur d'emplois.

L'utilisation de cette énergie fossile, dans le contexte du Grenelle de l'Environnement, ne présage pas d'une réflexion raisonnée sur la diversification énergétique par les pourvoirs publics.
Véronique Bérégovoy parle même d'un déni de démocratie dans son communiqué d'aujourd'hui (voir ci dessous). Il est vrai que les problèmes généraux que pose ce dossier dépasse largement le cadre de la protection des paysages.


Communiqué :

La poursuite du projet de terminal méthanier d'Antifer :
un déni démocratique flagrant

Aujourd’hui, Gaz de Normandie a annoncé la poursuite du projet de terminal méthanier d’Antifer, sur la commune de Saint Jouin de Bruneval.

Le groupe des élus Verts, investi dès le début auprès des opposants à ce projet, dénonce :

Le déni démocratique et le mépris affiché tant à l’égard de la population que de ses représentants élus
Le débat public a montré l’opposition de la population au projet, soutenue par une majorité d’élus. Dans ce contexte, la tenue à l’écart d’un certain nombre de représentants politiques de la réunion de ce matin à la sous-préfecture du Havre, où a eu lieu l’annonce officielle, ne vient que confirmer l’attitude méprisante de cet acteur privé. Cette décision démontre une nouvelle fois la préférence accordée aux intérêts privés au détriment de l’intérêt général.

De plus, Gaz de Normandie nous annonce le déplacement de 600 mètres de l’installation, reconnaissant ainsi sa dangerosité. Déplacer de 600 mètres, de qui se moque-t-on ?

Une mystification sémantique dangereuse
Sous couvert de vouloir " sécuriser " et " diversifier " notre alimentation énergétique, Gaz de Normandie choisit la fuite en avant. L’entreprise mise sur l’importation massive d’énergie fossile, responsable du réchauffement climatique et qui se raréfie au même titre que le pétrole et le charbon.

Un camouflet donné aux engagements de la France au sein de l’Union européenne et au processus du Grenelle de l’environnement
La France, nouvelle présidente de l’Union européenne, a fixé " le climat et l’énergie " comme une de ses quatre priorités. Laisser-faire ce projet ne pourrait que contredire une nouvelle fois ses engagements et fragiliser sa position. Si la France commence à stabiliser ses émissions de gaz à effet de serre, la région Haute-Normandie détient le triste record de premier émetteur de gaz à effet de serre par habitant.

Face aux défis sociaux, environnementaux, énergétiques et économiques, le groupe des élus Verts rappelle l’urgence d’un changement de nos modes de production et de consommation. C’est pourquoi, nous exigeons :

Une vision nationale et de long terme de la politique énergétique privilégiant la sobriété.
Le respect par la France de ses engagements pris tant auprès de l’Union européenne qu’à l’issue du Grenelle de l’environnement (division par 4 ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020)
Le soutien à une réelle diversification des sources d’énergie grâce au développement massif des énergies renouvelables (objectif européen fixé à 20 % pour 2020)
Le respect de l’intérêt général et de la population en lieu et place d’intérêts d’ordre privé


Véronique Bérégovoy

Présidente du groupe des élus Verts au Conseil Régional de Haute-Normandie

samedi 5 juillet 2008

Hommage à Marcel Lachiver

Cette première moitié de l'année 2008 nous a fait perdre l'un des pères fondateurs de l'histoire du paysage : Marcel Lachiver.
Né en 1934, il a suivi les traces de Pierre Goubert et Roger Dion. Passionné de monde rural, et il savait transmettre cette passion, Marcel Lachiver s'est beaucoup intéressé au monde des vignerons en Ile-de-France et en particulier dans le Vexin français. Par ses premières études, il fut l'historien de Meulan, jusqu'à en écrite une histoire de cette ville et de sa région par les textes
en 1962.
Mais il est surtout pour la plupart d'entre nous, l'auteur du "Lachiver", le dictionnaire du monde rural paru en 1997 chez Fayard, à tel point que son nom est devenu synonyme de cet ouvrage.
Pour les historiens du monde rural, il y a le Lachiver comme il y a le Petit Larousse.
J'ai appris, grâce à Jean-Marc Moriceau et à sa chronique en hommage à Marcel Lachiver, que ce dernier a également tenté l'aventure du roman historique avec "Une fille perdue", disponible aux Livre de Poche.
Pas de doute que le Lachiver restera encore sur le bureau des étudiants et chercheurs comme une véritable référence (certes un peu couteuse) à garder sous la main.

L'article de JM Moriceau rend un bel hommage, en son nom propre, mais aussi au nom de l'Association d'Histoire des Sociétés Rurales qui lui doit beaucoup, etant l'un de smembres fondateurs du comité scientifique de la revue. L'article est à retrouvé dans Histoire et Sociétés Rurales, n° 29, 1er semetre 2008, qui vient de paraître.

mardi 1 juillet 2008

Ecolo-Info, la suite

Vous avez sans doute remarqué que l'animation d'Ecolo-Info (sur le côté gauche) à changé. Oui, tout le site créé par Anne-So s'est refait une beauté.
C'est aujourd'hui bien plus que la simple (!) barre de menu ajoutée dans Firefox.
Une plus grande équipe, plus d'info, plus de points de vue différents, un passage à l'international... tout cela en respectant une véritable déontologie.

Vous en saurez beaucoup plus ici.

Pour le plaisir

Juste un lien vers de nouvelles aventures visuelles et paysagères grâce à Catherine de l'équipe Ecolo-Info. Trois expositions parisiennes que je n'ai pas vu... pour le moment ; un livre à chausser aux Editions du Chêne ; et drôle de paysages comestibles.

C'est ici sur le site d'Ecolo-Info.