Etudes normandes 1/2008
Les thèmes de cette revue sont toujours variés. Le numéro 1/2008 d' Etudes Normandes est un peu composite, sans vraiment de relation entre les articles qui le composent, comme le sous-titre "Art et histoire" ne le cache pas vraiment.
J'en retire cependant un intérêt, entre autre grâce à l'article de Didier Mouchel sur les "Fonds photographiques du havrais Alfred Soclet".
Cette collection documentaire, partiellement accessibles au Centre Havrais de Recherches Historiques (CHRH), contient de nombreuses plaques qui se rapportent au paysage cauchois. L'ensemble représente plusieurs dizaines de milliers de plaques. Une autre partie (importante) de la collection reste propriété privée. En particulier, les photos des édifices religieux donnent une image ouverte sur l'environnement de l'édifice. Un bel exemple est donné dans l'article par la photgraphie de l'église d'Hermanville. Les sites prestigieux de Seine-Maritime sont aussi présents. L'ensemble des plaques de projection date de la période 1890 - 1914.
Second article, associant art et histoire, et paysage : "Raymond Quibel, un artiste normand" par Jean-Michel Etienne. Une façon par cet écrit de se souvenir qu'une information patsagère essentielle est contenue dans les illustrations, peinture, set autres gravures passé qui nous laissent voir des fragments de paysages. Certains sont l'objet d'une interprétation par l'artiste, d'autres cherchent le réalisme de la scène vue. C'est le cas de Quibel, comme avec cette "Neige à Mesnil-Esnard". De 1883 à 1978, l'homme a traversé le XXe siècle et en a saisi quelques moments. Donc, dans nos études de paysages, n'oublions pas les artistes locaux ou régionaux.
Enfin, Vincent Maroteaux, nouveau directeur des archives départementales de la Seine-Maritime profite des restructuration qui touchent cette institution pour nous raconter : "Les Archives de la seine-Maritime : l'émergence d'un patrimoine (1790 - 1851)". Une étude qui permet de se remémorer le parcours des documents les plus anciens avant l'arrivée du premier archiviste digne de ce nom pour s'en occuper, Charles de Beaurepaire, en 1851. Entre les "papiers mouillés", récupérés on ne sait trop comment, et la numérisation actuelle, quel chemin parcouru !
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