dimanche 17 juin 2007

Portraits de villes


A parler des paysages si agréables de nos campagnes, on en oublierais presque qu'il existe de véritable paysages urbains.
Qui ne connait la célèbre skyline, aujourd'hui transformée, de New-York ?
Qui ignore les perspectives de nos grandes avenues et autres cours ou mail à Londres, Paris, Limoges, Montpellier ou Clamecy ?
Le musée Malraux, au Havre, présente un exposition photo-vidéo (10 photographes et 1 vidéaste) des trois symboles architecturaux et urbains du XX° siècle, parmi d'autres.
Le Havre, Brasilia (Brésil) et Chandigarh (Penjab occidental).
Ces villes, classées (ou en cours de classement au patrimoine mondial pour la troisième) par l'Unesco témoigne des recherches et travaux de Auguste Perret, Oscar Niemeyer (et Lucio Costa) et Le Corbusier (avec Pierre Jeanneret, Maxwell Fry et Jane Drew).
Les photos de Lucien Hervé entre 1955 et 1961 dans ces trois villes forment le centre de cette exposition. C'est autour d'elle que sont présentées, comme un écho, les oeuvres de 10 photographes, réalisées entre 1999 et 2007.

L'apport de ces photos est de rendre ces villes un peu plus humaines car des habitants y mettent de la vie. ce n'est pas que de la photo d'architecture.
Hervé nous fait souvent porté le regard vers le ciel et des mini-skylines se dessinent entre les immeubles sans affectations individuels (ISAI).
Louidgi Beltrame, réalise un travail ambitieux de vidéaste où les villes de Brasilia et Chandigarh se trouve plongées entre scénario et réalité filmée. Une astucieuse fiction qui donne réellement envie de parcourir ces deux villes.

L'expo dure jusqu'au 16 septembre et mérite vraiment la visite si vous passez par la Normandie.

Et si vous ne voulez vraiment pas payer pour visiter une expo, allez au réfectoire de l'abbaye de Montivilliers (près du Havre) où vous découvrirez les peintures de Raimond Lecourt, peintre havrais et camarade de classe aux Beaux-Arts de Dufy et Copieux. C'est de la peinture régionaliste, avec de beaux paysages et des couleurs qui sentent la terre. J'aurai bien couru à l'inauguration mais on ne peut pas tout faire.

Aucun commentaire: