Le pourquoi ?
Le principe même d'un blog est de maintenir un certain mystère, un manière de teasing, qui invite le lecteur à revenir régulièrement sur le site dans l'espoir de découvrir des nouvelles.
Mais ce site ne peut pas être assimilé à un blog de type journal intime.
Il doit plutôt être considéré comme un lieu où les informations sont là, données gratuitement pour tous ceux qui sont intéressés par les paysages.
Après un mois d'utilisation, je pense que le rythme de 3 messages par semaine est raisonnable. mais il est possible que certaines semaines soient plus remplies.
Vous aurez compris que les principaux sujets sont, et seront, liés aux techniques d'analyse, à l'art paysager, à diverses sources (revues, livres, articles), à des expositions ou manifestations, ...
Et aussi à une approche idéologique très écologique invitant à réfléchir sur les phénomènes de croissance et décroissance. Car le paysage dépend fondamentalement de l'empreinte que nous y laissons, en particulier, la fameuse empreinte écologique.
Mais il n'est pas question pour moi de considérer le paysage comme quelque chose de figé, d'inamovible. Il doit évoluer, au contraire, pour s'adapter à nos modes de vies en perpétuel changement. En aucun cas, il ne doit cependant évoluer en brisant les équilibres fondamentaux qui permettent la survie des fonctionnalités écologiques en terme d'habitat des communautés faunistiques et floristiques.
Il est tout aussi important de ne pas choisir la patrimonialisation paysagère si une autre démarche est possible. A quoi servirai un paysage-musée si plus personne n'y vit ?
Un paysage est avant tout un lieu de vie, il est lui-même vivant.
Qu'il soit écoumène, anthroposystème ou complexe naturel évoluant vers le climax ; le paysage est avant tout un regard sur le monde où nous vivons, porté par celui qui observe, selon la théorie du "point de vue".
Mais le paysage est aussi un regard que nous portons sur nous-mêmes. Si nous y voyons des lieux de vies et de pratiques sociales, ou des constructions techniques de l'homme industrieux, ou encore une expression de la volonté humaine de marquer l'espace, ou enfin un échange entre homme - animaux - végétaux ; notre paysage sera différent. Et il fournira autant d'informations sur celui qui l'analyse que sur le paysage observé.
L'analyse d'un paysage par un historien nous donne-t-elle une lecture du paysage selon un "point de vue" ou une vision de la pratique disciplinaire et épistémologique ?
Face au paysage, chacune des disciplines qui s'y intéresse devra faire l'objet d'une véritable interrogation sur elle-même.
Voilà quelques idées, un peu en vrac, qui me pousse à poursuivre cette expérience de blog. Mais sachez que vous pouvez aussi y contribuer. Par les commentaires bien entendu, mais aussi en m'adressant un message pour évoquer un sujet ou une information que vous voulez voir figurer ici.
Donc à très bientôt...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire