samedi 31 juillet 2010

Barcelone et ses jardins botaniques

C'est le retour de vacances de Barcelone et j'ai quelques récits paysagers à partager avec vous.

Le premier est avant tout une large déception.
La découverte du nouveau jardin botanique, encore en cours de développement, a occupé une bonne partie de journée, très chaude et ensoleillé.
Y sont représentées les différentes régions du globe qui partagent le climat de type méditerranéen : le pourtour de cette mer, mais aussi l'Australie, le Chili, la Californie et l'Afrique du Sud. Les espèces et variétés principales sont là. Tout le versant d'une pente de la colline de Montjuic est occupé par ce jardin. Les espaces régionaux sont divisés par les chemins et c'est bien là le problème. Ce sont de larges artères en béton permettant la circulation de véhicules. Ces chemins de 3 à 4 mètres de larges forment un parcours de base pour visiter rapidement le parc. D'autres allées, également bétonnées, mais plus étroites, entrent plus profondément dans les espaces régionaux. L'impression générale en ressortant du jardin est d'avoir parcouru un espace très artificialisé ! Un comble.


L'un des rares coins agréables du nouveau jardin botanique, le bassin des plantes de milieu humide.

Le nouveau jardin vu sur Google Earth. Les larges allées en béton sont bien visibles.

Un lien sur le site de landezine.com.


Heureusement, il y a toujours l'ancien jardin botanique, placé dans les anciennes carrières à côté du stade olympique. De petites allées avec de petites bordurettes ; un milieu plus humide et ombragé ; des végétaux déjà anciens pour certains ; un vrai jardin botanique. Une image moins moderne des jardins botaniques, mais plus proche de l'image d'un parc jardiné, plus traditionnel. Et son accès est gratuit.
Bien plus agréable que l'aspect musée des plantes que pourrait représenter le nouveau jardin botanique.

Dans quelques années, il faudra revenir... peut-être le jardin de Montjuic sera-t-il devenu plus agréable !

vendredi 16 juillet 2010

Comme en 1900 ...


Voilà une manifestation rurale à ne pas manquer. Près du littoral cauchois, les village de Gerville et Maniquerville vont vivre en 1900 durant deux journées, les 31 juillet et 1° août.
La fête "A travers champs" est une occasion unique de retrouver notre campagne cauchoise comme nous l'avons raconter avec Virginier Maury-Deleu, Michel Lerond et quelques autres dans le livre "Clos masure et paysage cauchois".

Voici le programme de ces deux journées. D'autres informations sont disponibles sur le site de l'évènement : http://www.atraverschamps2010.org/

SAMEDI 31 JUILLET 2010

14 h : Ouverture des portes du village et début des activités des 350 habitants
14 h 30 : Défilé emmené par la fanfare des Loges
16 h : A la boulangerie : sortie du pain du four
17 h : Battage et collation des moissonneurs
17 h 30 : A la ferme : traite manuelle et soins aux animaux de la ferme
19 h : Restauration sur place
20 h : Spectacle folklorique par la Ronde cauchoise
20 h 45 : Lectures de contes et légendes normandes par Jean Duterroire
21 h 30 : Chants de marins par le chœur d’hommes d’Yport
22 h 15 : Scènes théâtrales par la Compagnie A tout vent
23 h : Endormissement du village

DIMANCHE 1AOUT 2010

9 h : Réveil du village
9 h 30 : Formation du cortège des habitants du village avec attelages et voitures anciennes
10 h 30 : Messe de la moisson
11 h 30 : A l’école d’antan : la leçon de morale
12h : Restauration (sandwiches, plateaux repas, barbecue, crêpes,…)
14 h 30 : Défilé emmené par la fanfare des Loges
15 h 30 : A la mairie : cérémonie de mariage
16 h : Battage et collation des moissonneurs
17 h : Elégance et maniabilité équestre
19 h : Clôture des festivités


Je vous en reparlerai sans doute.

mardi 13 juillet 2010

Camp climat

Juste un rappel pour ne pas oublier cet évènement régional qui concerne la planète entière.

http://campclimat.org/

du 22 juillet au 1er août près du Havre.

Pour venir, renseignez vous sur le site internet, le lieu sera divulgué le jour même.

L'Europe et l'estuaire de Seine

Depuis le début des travaux de Port 2000 au Havre, on parle souvent de la dégradation du milieu naturel fantastique que représente l'estuaire, et en particulier les milieux humides. Ces milieux ont vu la création d'une réserve naturelle et surtout d'une Zone de Protection Spéciale, intitulée Estuaire et marais de la Basse Seine (FR2310044 selon la nomenclature).
Cette richesse écologique, mondialement reconnue, est à nouveau menacée par les travaux envisagés par le Grand Port Maritime du Havre (GPMH) avec la prolongation du grand canal du Havre et l'extension de l'espace industrialisable.
Hélène Flautre, députée européenne Europe Ecologie a questionné par courrier le commissaire Janez Potocnik, membre de la commission européenne sur le suivi de ce projet et les problèmes qu'il soulève.
La réponse de M. Potocnik est nette. La commission "va rencontrer les autorités impliquées dans le dossier dans le courant du mois de juillet afin de faire le point", d'exprimer les inquiétudes de la commission face aux "agissements illégaux qui nuisent à la bonne gestion de la réserve". Les mesures prises ou envisagées par les autorités françaises seront également examinées afin "d'améliorer de façon durable la situation".
C'est clair.
Merci Hélène

lundi 12 juillet 2010

Fête nationale ?

Le 14 juillet est traditionnellement la fête nationale qui commémore ... un événement dont le caractère mémorable reste à prouver. Pour ma part, je célèbre plus volontiers la nuit du 4 août, histoire de me souvenir que de nombreux privilèges restent à faire tomber.

Mais cette année, le 14 juillet est bien particulier dans ma commune. Les bords de Seine à Saint-Adrien vont tenter de retrouver un peu de l'ambiance des guinguettes. Et le paysage tient une place particulièrement importante dans cet esprit. L'herbe basse du pré, l'herbe haute de la rive, l'arbre, l'eau avec ses végétaux aquatiques, tout cela fabrique l'esprit guinguette autant que la guérite, les lampions et les musiques à danser.

Cette journée du 14 juillet 2010 sur les bord de Seine à Saint Adrien ce sera tout cela à la fois. Du moins, je l'espère. Toute l'après-midi, l'orchestre de Zinzin (accordéoniste de Pascal Sevran) sera là pour vous faire danser. Ce ne sera peut-être pas tout à fait l'ambiance rencontrée par les impressionnistes, peut-être un peu plus celle de l'entre-deux guerres mais, ce sera sans doute un grand moment de fraichir et de voyage dans le temps.

Vous verrez sans doute cette manifestation indiquée à Franqueville-Saint-Pierre mais c'est bien sur la commune de Belbeuf que cela se déroule.

dimanche 11 juillet 2010

Vous avez parlé de banalisation ?

Lors d'un récent voyage entre Reims et Rouen, nous avons eu l'occasion de traverser des territoires variés ; du moins je le croyais jusqu'à la réflexion de mon fils.
"Depuis qu'on est partis, j'ai l'impression qu'on traverse toujours les même paysages." !?
Et moi de lui expliquer : "mais non, nous sommes passés en Champagne, dans la vallée de l'Aisne, de l'Oise, sur les plateaux de l'Oise, nous avons vu la vallée du Thérain, puis le Bray normand et le plateau du Vexin tout aussi normand. Et là, j'ai constaté l'effet de la végétation. partout nous avons vu les mêmes cultures. Du blé, certes, du maïs, aussi, mais surtout du colza.
Autre point commun, dans l'ensemble de ces territoires, les haies sont (devenues) discontinues, donnant un aspect de paysage globalement ouvert sans atteindre les pertes de vues de la Beauce ou de la Brie.
La banalisation des paysages nous avait gagné. De Reims à Rouen, un paysage domine, celui de l'agriculture énergétique. J'en suis encore bien surpris.

vendredi 9 juillet 2010

Des céramiques paysagères


Je vous l'avais bien dit que les manifestations normandes autour de l'Impressionnisme ... m'impressionnerais.
Exemple avec cette exposition évolutive dans le jardin de l'Hôtel de Région à Rouen.Frédérique BUREL est céramiste et elle aime la mise en scène. Ce jardin, un peu sinistre à l'accoutumé, prend des airs de jardin enchanté, tout l'été avec des fleurs céramiques.
Nos sens y sont mis en éveil car le son, les odeurs et les formes se conjuguent avec les espèces végétales inventées par l'artiste.

Le site est visible jusqu'au 7 septembre, dans la cour d'honneur, entrée par le 5 rue Schuman, à Rouen, mais aussi à travers les grilles du Boulevard Gambetta.