Contrat de pays - Pointe de Caux / estuaire
La contrat d'agglomération de la région havraise a été complété au mois de décembre dernier par un large contrat de Pays.
Le secteur concerné est l'ensemble des territoire des communes de l'agglomération du Havre et de la comcom de Saint-Romain-de-Colbosc. D'un montant de 51,5 millions d'euros pour la période 2009-2013, ce contrat de pays porte a priori essentiellement sur le maritime, le portuaire, l'industrie (dans son aspect de gestion des risques) et le maintien démographique. Bref, il ne semble pas orienté vers l'environnemental et le cadre paysager.
Heureusement, dans le détail du projet, on peut noter que l'un des axes est consacré à l'amélioration de la qualité de la vie et évoque le cadre de vie et les déplacements. On pourrait s'attendre à des projets précis en ce sens. Je n'ai trouvé que développement des zones logistique et d'activités, construction de bâtiments, certes qualifiés d'écologiques, et juste des mesures de mise en place de diagnostic sur l'énergie.
Et de gestion, accompagnement et amélioration du cadre de vie paysager ... rien !
Alors que l'un des points essentiels de la gestion territoriale de ce secteur de Seine-Maritime est la prise en compte de ce cadre de vie qui n'existe qu'à coup de mesures compensatoires en tout genre pour permettre la poursuite d'un aménagement forcené des espaces libres (réserve, île aux oiseaux, chenal deerière la digue basse nord, suivi écologique du vallon de Rogerville, et j'en passe). On assiste là aussi à un véritable envahissement des espaces agricoles par le pavillonnaire dans une non-gestion des espaces agricoles communaux ; et bientôt la banlieue du Havre s'étendra jusqu'à Bolbec sans interruption.
C'est encore une fois la preuve que la séparation entre, d'une part ceux qui ont pouvoir sur l'organisation du territoire et l'urbanisme (PLU), et d'autre part les financeurs est un réel problème.
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