jeudi 9 octobre 2008

Energie solaire et patrimoine

Le Ministère de la Culture se met à l'énergie solaire.
Plus exactement, une journée d'échange aura lieu le 6 novembre à la Direction de l'Architecture et du Patrimoine afin de voir comment la construction peut être à la fois écologique et respectueuse du patrimoine historique ou paysager. Hormis une introduction très institutionnelle de Michel Clément, le Directeur du Patrimoine, et une présentation tout autant institutionnelle sur le cadre d'action de l'ADEME, la journée présente quelques éléments intéressants.
Sege et Lipa Goldstein présenteront le groupe scolaire "zéro énergie" de Limeil-Brevannes. La Direction Régionale des Affaires Culturelles de Rhône-Alpes présentera ses actions en partenariat.
L'intervention de la fin de journée sera celle du directeur-adjoint du Parc Naturel Régional du Lubéron où les exigences environnementales et patrimoniales fortes obligent à un cadrage très précis sur les constructions souhaitant utiliser l'énergie solaire.

De belles exigences, certes ; demander au particulier de savoir s'accommoder de toutes les règlementations pour le bien de la planète pourrait être accompagner d'une plus grande disposition du Ministère de la Culture.

Et si on commençait par balayer devant sa porte. Ce même ministère organise des stages pour son personnel pour amener ses services à un comportement plus écologique. L'acquisition de fournitures est envisagé comme devant passer par des filières plus propres : matériaux recyclés, produits fabriqués selon des principes respectueux de l'environnement, ...
Mais, comme chacun le sait, les produits labélisés écolos sont plus couteux. Et les crédits d'achats de fournitures de sont pas particulièrement en hausse.
Les gestionnaires de crédits des services du ministère ont leur réponse. Nous n'allons pas acheté des crayons et du papier 20 à 30 % plus cher avec le même crédit de départ. A moins de faire également diminuer la consommation de ces dit-produits.

Madame la Ministre, si vous commenciez par donner les moyens à vos services de dépenser plus écolos, et si vous réalisiez le bilan écologique de vos bâtiments.

L'Etat est plein de bon principe mais a bien du mal à s'applique à lui même les conseils qu'il délivre à autrui.

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