Entrée(s) de ville(s)
En 1994, le rapport établi par le sénateur Ambroise Dupont constatait que les entrées des villes étaient des lieux particulièrement dégradés. Il mettait bien en avant le lien direct entre "entrée de ville" et "axe routier" qui ne recouvre qu'une partie de la réalité de ce contact entre une ville et sa périphérie immédiate.
L'entrée de ville n'est pas différentiable de la ville elle-même. Mais comment faire venir ce qui fait l'identité d'une ville à sa périphérie ?
Très vite, le MOT est lâché. Il faut permettre aux "entrées de ville" de faciliter la réappropriation de la dimension culturelle. Une lecture simple de cette démarche pourrait conduire à créer nombre de rond-point avec le personnage célèbre de la ville ou l'édifice commémorant un fait historique important : lecture réductrice de la dimension culturelle... et bien maigre prise en compte de la vraie dimension culturelle d'une ville.
Le sénateur Dupont évoque le second problème : l'absence du citoyen, ou plus exactement de l'usager. En fait, il constate l'absence de la démocratie participative, faute d'une conscience de la qualité de l'environnement et agissant en consommateur de centres commerciaux.
Parmi les propositions, trois retiennent particulièrement mon attention :
1/ Ne pas stériliser les abords.
2/ Appliquer le droit commun sur l'affichage.
3/ Partager la responsabilité politique (intercommunalité, rôle de l'état...).
Le rapport aboutissait à des solutions techniques un peu bateau : observatoire, relation à l'urbanisme, ne pas déconnecter de la ville. La retranscription dans la loi a été faite dans le cadre de la loi sur l'environnement, dite Loi Barnier, par l'amendement Dupont repris dans article L 111-1-4
Qu'en est-il aujourd'hui en Normandie ?
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