samedi 13 février 2010

Une compréhension partagée

Les équipes de l'INRA et d'AgroParisTech organise tous les mois un séminaire mensuel baptisé "Conflits et Territoires".
Le rencontre de mardi prochain est particulièrement prometteuse autour de : "Vers une compréhension partagée des conflits littoraux et maritimes". Ce titre correspond à l'objectif d'un programme dénommé ORELCOM (Observatoire en réseau des conflits littoraux et maritimes). La présentation en aura lieu
ce Mardi 16 févier de 13 h à 15 h
à AgroParisTech, 16 rue Claude Bernard Paris Ve

et sera menée par
Thierry GUINEBERTEAU du laboratoire LETG (Littoral, Environnement, Télédétection et Géomatique) Pôle Mer et Littoral de Nantes.


Les mers et les littoraux sont traditionnellement et de façon croissante l’objet de pressions anthropiques multiples. Dans la mesure où les ressources et l’espace y sont limités, s’y manifestent des intérêts concurrents voire antagonistes, favorisant les situations conflictuelles et rendant complexes la mise en place de dispositifs de gestion, à l’image des actuelles démarches de GIZC (Gestion intégrée des zones côtières). Que ce soit à travers une entrée spatiale ou thématique, observateurs et acteurs sont donc confrontés aux conflits. Cela se traduit par une multitude de travaux à fort cloisonnement disciplinaire ou de types monographiques. L’objectif du programme ORECOLM (Observatoire en réseau des conflits littoraux et maritimes) –structuré autour d’un noyau de juristes, économistes et géographes– est la mise en réseau des compétences pluridisciplinaires pour la compréhension des conflits sur les littoraux et espaces maritimes associés. Après une présentation synthétique des travaux réalisés et engagés dans le cadre d’ORECOLM, ce séminaire sera plus spécialement l’occasion d’exposer l’expérimentation d’un protocole d’analyse des conflits « littomaritimes » et de débattre de cet outil en cours de construction. Extrait du courrier d'invitation au séminaire.

En Normandie, ces problèmes là sont bien concrets. Il suffit de prendre en compte les débats autour des éoliennes en Manche, du terminal méthanier de Saint-Jouin-Bruneval ou de l'agrandissement permanent du port du Havre. Dans ces questions, la place de la défense paysagère est récurrente lorsqu'il s'agit de protéger un espace emblématique. La gestion du paysage qui en découle est rarement prise en considération. Quel aménageur envisage aujourd'hui les évolutions paysagères du territoire où il s'implante à échéance de plusieurs décennies ? Même si la rencontre du 16 février est surtout axée sur les juristes, les économistes et les géographes, je serais surpris que les paysagistes ou autres "acteurs en paysage "n'est pas quelques mots bien pensés à dire.

Sur le site de l'INRA, vous pouvez voir les séminaire passés en vidéo et vous tenir informé des nouvelles.

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