Plans pas si anciens que ça, mais utiles
De nombreux historien du paysage utilisent les plans anciens pour obtenir de informations sur l'organisation des parcelles, le réseau de voiries et chemins et parfois sur les affectations des terres et le bâti.
Sont alors mis à contribution : cadastres anciens voire napoléoniens, plans terriers et autres documents d'archives.
Mais certains documents plus récents peuvent également s'avérer bien utiles. Deux exemples que j'ai eu l'occasion de tester récemment :
Les plans de remembrement et les recollements de travaux de voiries.
Pour les premiers, lors de travaux de remaniement parcellaire, il est établi un plan de l'état des lieux avant d'engager des modifications de la répartition des parcelles entre les propriétaires et la création de nouveaux chemins. Ces plans correspondent à un état des lieux que l'on peut aisément comparer avec cette autre source essentielle, la première série de photographie aérienne réalisé en 1947.
Cela permet de mettre en évidence si la phase de remembrement que l'on constate est la seule ou si une première démarche a été conduite entre la fin de la guerre et la période des grands remembrements controlés (années 70) souvent liés à de grands aménagement du territoire (ligne TGV, autoroutes). Ces premiers travaux ne sont pas toujours recensés dans les documents de l'aménagement rural (DDAF, chambre d'agriculture, SAFER...)
Pour les travaux de voiries, des plans existent dans les DDE et aux archives communales et montrent souvent un état antérieur au travaux ? Ceci permet d'observer la relative stabilité du parcellaire car ces plans de travaux mentionnent les parcelles voisines ou au moins les limites.
Pour passer du parcellaire au paysage, il y a encore un pas de géant à franchir.
Mais la trame du paysage est bien souvent composée d'un simple réseau parcellaire posé sur la morphologie générale des sols.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire