Deux projets d'aménagement sont présents dans les débats et dans les médias depuis quelques jours : la décharge envisagée à La Remuée et la construction d'un terminal méthanier à Antifer. Certes les verts se sont déjà saisi de ces dossiers mais le problème paysager est réel.
A Antifer, la mer ne prend pas la couleur huileuse qu'on craignait. Prendra-t-elle l'odeur du gaz ?
L'infrastructure envisagée demande là aussi de gros travaux et la valleuse, pour le moment encore épargnée, n'y survivra pas. Car, en plus du port lui-même, de très nombreux aménagements annexes sont à attendre... pour transporter une énergie fossile et polluante.
Dans ces deux cas, il y a surtout la confiscation d'une vue, d'un paysage qui relève du "grand paysage". Là où l'on peut observer des détails dans le lointain, comme ressentir les lignes générales qui structurent l'espace et les massifs végétaux qui colorent la vue.
Avec le centre de déchets comme avec le port méthanier, l'accès sera très contrôle et le paysage confisqué.
Mais dans un cas comme dans l'autre, des avis sont encore à venir. La défense de l'environnement, c'est aussi la défense des paysages.
Clichés : Site officiel de La Remuée, Antifer par Pascal Le Fichant et Port Autonome de Havre.
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